ÉDUCATION QUÉBEC-FINLANDE

Laisser un commentaire

QUÉBEC ET FINLANDE

VOYONS CE QUI MANQUE À NOTRE SYSTÈME D’ÉDUCATION. INSPIRONS-NOUS DE LA FINLANDE. PRENONS LE RECUL DU NÉOLIBÉRALISME. DEVENONS DES BÂTISSEURS D’AVENIR EN FACILITANT TOTALEMENT L’ACCÈS AUX ÉTUDES.

PAULIN DUMAS

ÉDUCATION:QUÉBEC/FILANDE (2)

Laisser un commentaire

QUELQU’UN PEUT LEVER LE MYSTÈRE ? COMMENT SE FAIT-IL QUE PERSONNE N’ÉCRIT NI NE PARLE DE LA FINLANDE ET DES RAISONS DU SUCCÈS DE SON SYSTÈME D’ÉDUCATION? PARCE QUE CE PAYS N’EST NI ÉTASUNIEN? NI AMÉRICAIN? PARCE QU’IL A MOINS DE POPULATION QUE CELLE DU QUÉBEC? POURTANT IL S’AGIT D’UN PAYS MODERNE, UNE NATION SANS DOUTE QUI DISPOSE DE PEU DE RESSOURCES NATURELLES MAIS UN PAYS QUI SERT DES ÊTRES HUMAINS . OU NOS GOUVERNANTS ONT HONTE QUAND ILS SE COMPARENT AUX ACTIONS COHÉRENTES DONT FAIT PREUVE LA FINLANDE DEPUIS 30 ANS?

PORTONS ATTENTION À CES RÉALITÉS:

QUÉBEC: POPULATION, 7,9M                                                                       FINLANDE, 5,3

DÉPENSES EN ÉDUCATION SUR LE PIB, 7,7%                                             6,2%

0-14 ANS                                                               16%                                              18%

15-64 ANS                                                              68%                                             67%

+ 65 ans                                                                   16%                                             15%

LES COURS EN CLASSE SONT DE 8:00 À 14:00 EN FINLANDE; IL N’Y A PAS DE DEVOIRS À LA MAISON.

LE TAUX DE DÉCROCHAGE SCOLAIRE N’EST QUE DE 2%. ICI,  20 COMMISSIONS SCOLAIRES SUR 70 AFFICHENT DES AUGMENTATIONS DU TAUX DE 18% UN PEU PARTOUT AU QUÉBEC ET JUSQU’À 91% EN MILIEUX AUTOCHTONES.

DONC LA FINLANDE CONSACRE MOINS D’ARGENT , DISPENSE MOINS D’HEURES DE COURS ET N’EXIGE PAS DE DEVOIRS À LA MAISON. OÙ EST L’ERREUR?

iL N’Y A PAS D’ERREUR. IL Y A DE LA PART DES GOUVERNANTS UN CHOIX, UNE CROYANCE ET UNE COHÉRENCE DANS LA PLUS GRANDE RICHESSE D’UNE NATION, L’ÊTRE HUMAIN DÈS SA NAISSANCE, LE JEUNE DÈS SA MATERNELLE, ET SA FORMATION CONTINUE DURANT TOUTE SA VIE.

LES INGRÉDIENTS FINLANDAIS MIS EN PLACE SONT; DES ENSEIGNANTS FORMÉS DURANT 5 ANS (2000 CANDIDATS , 300 ADMIS), ET LEUR FORMATION CONTINUE ACCESSIBLE ; DES CLASSES DE 14 À 21 ÉLÈVES, DES ÉCOLES D’ENVIRON 250 ÉLÈVES, PEU D’ÉCOLES AU-DELÀ DE 500; DES PROFESSIONNELS PRÉSENTS POUR AIDER L’ENSEIGNANT AFIN QUE CHAQUE ÉLÈVE SOIT SOUTENU INDIVIDUELLEMENT À CHAQUE INSTANT DE SON APPRENTISSAGE,  TANT DU POINT DE VUE DE SON APPRENTISSAGE POUR FORMER SA PERSONNALITÉ AFIN D’ÉVOLUER DANS NOTRE MONDE COMPLEXE QUE DU POINT DE VUE DE SON INSTRUCTION.

LA FINLANDE A UN TAUX D’ENDETTEMENT DE 48,3% DE SON PIB. LE QUÉBEC EST À 94%.!!! VOILÀ POURQUOI LES LIBERTARIENS ET LES NÉOLIBÉRAUX CRIENT « LA CAISSE EST VIDE !»

EST-ELLE SI VIDE QU’ON LE DIT? QUAND IL NE SE PASSE PAS UNE SEMAINE OÙ LES GOUVERNANTS ANNONCENT DES MILLIONS ICI ET LÀ. OUI NOUS SOMMES ENDETTÉS. CEPENDANT,MÊME SI C’EST BANAL DE DIRE QUE CHAQUE PERSONNE POSE DES GESTES INSPIRÉE PAR SA VISION ET SES VALEURS, IL EST BIEN ÉVIDENT QUE NOS GOUVERNANTS FONT DE MÊME. ET LA VALEUR DE L’ÉDUCATION, LA VALEUR DE L’INCLUSION, L’AVENIR DU QUÉBEC PAR LA MEILLEURE FORMATION DES FUTURS DIRIGEANTS ET DES FUTURS TRAVAILLEURS, N’EST PAS LA VALEUR PREMIÈRE COMME EN FINLANDE. NOUS CONSIDÉRONS LE DÉCROCHAGE COMME UNE FATALITÉ. ON GASPILLE DES TALENTS, ON APPAUVRIT NOTRE NATION ET ON NOUS FAIT CROIRE QUE LE PLAN NORD EST PLUS IMPORTANT QUE NOS JEUNES.

ET POURTANT DES EXPERTS DONT LA MAJORITÉ NE SONT PAS DE GAUCHE, NOUS APPRENNENT QU’IL EST URGENT DE SORTIR DE CETTE GRILLE DESTRUCTRICE DE L’INDIVIDUALISME, DU CHACUN POUR SOI, DU CALCUL AFFAIRISTE SANS VISION LARGE ET AU PROFIT DES PERSONNES. UN VIRAGE DANS NOS ORIENTATIONS POUR MISER VRAIMENT SUR NOTRE AVENIR POUR LE FINANCER ET POUR DIMINUER LA DETTE EST À NOTRE PORTÉE À CONDITION DE LE VOULOIR SELON LES DIRES DES PIERRE FORTIN, LUC GODBOUT, JACQUES MÉNARD, JEAN-FRANÇOIS LISÉE, CIRANO ET DESJARDINS.

VOILÀ POURQUOI J’APPUIE LES ÉTUDIANTS , MARTINE DESJARDINS ET LÉO BUREAU-BLOUIN QUI SUR LEURS JEUNES ÉPAULES PORTENT LA VOLONTÉ DE DOTER LE QUÉBEC DU SEUL VRAI PROJET DE SOCIÉTÉ QUE LES HUMAINS MÉRITENT L’ÉGALITÉ DES CHANCES POUR CHACUN, LA TOLÉRANCE ZÉRO À L’EXCLUSION, LA DESTRUCTION DE TOUTES LES CONTRAINTES À L’ÉDUCATION DE 0 À 25 ANS.

PAULIN DUMAS

 

 

 

 

 

 

 

 

DE SA PRÉPARATION À SE COMPORTER EN CITOYEN AUTONOME ET RESPONSABLE QUE DU POINT DE VUE DE SES SAVOIRS.

ET UNE ÉDUCATION GRATUITE À TOUS LES NIVEAUX DONC PAS DE DROITS, ET MATÉRIEL, TRANSPORT ET REPAS GRATUITS.

LES PREUVES S’ACCUMULENT!

Laisser un commentaire

IL EST DE PLUS EN PLUS ÉVIDENT QUE L’ÉDUCATION N’EST QU’UNE PRÉOCCUPATION PARMI D’AUTRES POUR NOS GOUVERNANTS.

NON SEULEMENT LES ENSEIGNANTS SONT LE PLUS SOUVENT DÉMUNIS PAR DE MULTIPLES CAUSES:

  1. LEUR FORMATION INITIALE NE SE COMPARE PAS À CELLE DE LEURS CONFRÈRES FINLANDAIS, 4 ANS DE FORMATION AU LIEU DE 5 ANS EN FINLANDE; CARENCE QUANT À LA FORMATION SUR LES CARACTÉRISTIQUES DES ÉLÈVES VIVANT AVEC DES HANDICAPS ET SUR LA GESTION DES GROUPES DE CLASSE; PEU DE FACILITÉS AFIN QUE LES ENSEIGNANTS AIENT ACCÈS À LEUR FORMATION CONTINUE; LIENS DÉFICIENTS AVEC LES UNIVERSITÉS TOUT AU LONG DE LEUR CARRIÈRE.
  2. ENCORE TROP D’ÉCOLES SANS ÉQUIPE PERMANENTE DE PROFESSIONNELS EN SOUTIEN À L’ENSEIGNANT, QUI ASSURERAIT QUE CHAQUE JEUNE AURAIT LE COUP DE POUCE QUOTIDIEN ADAPTÉ À SES DIFFICULTÉS. CE QUI EST DEPUIS DES ANNÉES LE FACTEUR PRINCIPAL DU SUCCÈS FINLANDAIS.

VOILÀ QUE L’ÉMISSION «109» DE RADIO-CANADA NOUS INFORME QUE LES ENSEIGNANTS DU PRIMAIRE ET DU SECONDAIRE SONT CONTRAINTS DE PAYER DE LEUR PROPRE ARGENT POUR ACHETER DES VOLUMES !!!

IL S’AGIT DE LIRE LES NOMBREUSES PUBLICATIONS D’EXPERTS POUR NOUS CONVAINCRE QUE L’ARGENT NE MANQUE PAS. SI NOUS AVIONS DES GOUVERNANTS QUI AU LIEU DE SE COMPARER À L’OUEST OU AU SUD, REVENAIENT AU TEXTE DE LA LOI SUR L’INSTRUCTION PUBLIQUE, S’ILS AVAIENT L’HUMILITÉ DE PRENDRE DU RECUL DE LEUR GRILLE DESTRUCTRICE NÉOLIBÉRALE, S’ILS CONVIAIENT LES PARENTS, LES ENSEIGNANTS ET LES ÉTUDIANTS AINSI QUE LES EXPERTS DES FINANCES PUBLIQUES, LEUR VISION S’ÉLARGIRAIT, LES BASES DE LEUR MISSION CHANGERAIENT, L’HORIZON SERAIT L’AVENIR DU QUÉBEC AXÉE EN PRIORITÉ SUR LA FORMATION DE FUTURS CITOYENS RESPONSABLES ET COMPÉTENTS.

VIVEMENT LE PARLEMENT CITOYEN SUR LA COLLINE PARLEMENTAIRE!

Paulin Dumas

 

 

 

 

 

LE PARLEMENT CITOYEN DANS LA RUE

Un commentaire

IL FAUT VIVRE AVEC LES ÉTUDIANTS DANS LA RUE

Les gouvernants sont enfermés dans une cage avec des lunettes pleines de buée à couleur néolibérale. Leurs discours «chacun doit faire sa juste part» et « l’État est endetté», révèle au grand jour la triste vision à court terme et insensible du sort qu’ils infligent aux jeunes et à l’avenir du Québec. D’abord j’imagine ne pas être le seul à entendre les averses d’annonces de Jean Charest plusieurs fois par semaine de millions $ pour ceci et pour cela,  sans que ces sommes soient inscrites dans le dernier budget. «Ce n’est pas une dépense, dit-il, c’est un investissement» !?!?.   Il est tristement clair que ces sommes d’argent annoncées s’ajoutent au déficit surtout quand elles ne sont pas inscrites au budget comme l’extension de la PROMENADE SAMUEL DE CHAMPLAIN. Pourtant l’État n’a pas d’argent. Il faut donc financer les universités avec la hausse des droits de scolarité.

Simon Tremblay-Pépin, chercheur à L’IRIS, nous informent de brillante façon sur les choix des gouvernants. La preuve est faite que les frais de scolarité déclenchent chez les étudiants et chez leurs parents ( 80% ) des décisions qui vont à l’encontre de leur projet initial car,  soit qu’ils décrochent parce qu’ils ne peuvent assumer ces frais ou parce qu’ils vont trop avoir de dettes, soit qu’ils choisissent un parcours scolaire plus court. Comment se fait-il que les universités réclament des budgets additionnels  selon l’argument de comparaisons avec les universités des autres provinces, et non selon un exposé sérieux sur leur réalité respective? Comment se fait-il que nous ne pouvons connaitre leurs choix quant à la répartition des argent dont elles disposent déjà? Les universités sont indépendantes ? Non. Elles sont un service public financer à même les impôts des québécois. On veut les faire glisser vers le statut d’entreprise commerciale tout comme cette glissade apparait chez les collèges.

Compte-tenu que nos gouvernants n’écoutent plus, forts de leur majorité à L’ASSEMBLÉE, il faut que le parlement citoyen s,exprime dans la rue.Dommage que nous les adultes nous ne suivons pas le mouvement des étudiants. Je crois sincèrement que la contre attaque de la rue doit mettre l’accent sur la tolérance zéro à l’exclusion. Le Québec n,a pas les moyens pas plus que la Finlande l’a, de laisser pour compte des jeunes, l’avenir du Québec. Il faut tout faire pour enlever les obstacles à l’inclusion sociale et scolaire.

Lire  dans ce blogue L’ÉCOLE, C’EST PAS SECONDAIRE

Paulin Dumas

Laisser un commentaire

RÉUSSIR L’ÉCOLE…
EN AVONS-NOUS LES MOYENS?
«PARLER DE PRIORITÉ SANS QUE CELA NE SE REFLÈTE DANS LES BUDGETS, C’EST RIRE DU MONDE!»
Ce que nous proposons est-il réalisable et à quelles conditions? Devons-nous nous taper une autre réforme? Avons-nous les moyens d’investir davantage dans l’éducation? Et devra-t-on le faire au détriment d’autres secteurs ou priorités?
La réponse est : oui nous en avons les moyens. Mais pour réussir, les cinq (5) chantiers suivants et les actions indiquées devront être réalisés par l’État.
1. La volonté politique
Les dirigeants du Québec (Assemblée nationale et Gouvernement) doivent décider avant tout autre geste de faire de l’ÉDUCATION POUR L’INCLUSION LA PRIORITÉ.
2. Intégrer les politiques sectorielles et revoir les responsabilités de l’État
En lien avec l’article 36 de la loi sur l’Instruction publique, modeler cette loi en y intégrant les objets des autres lois sectorielles : mésadaptation, difficultés d’apprentissage, intimidation, pauvreté, etc. Le gouvernement aura désormais pour responsabilités exclusives d’établir les normes et les standards, de surveiller la qualité des formations et des services, de confier à une agence nationale externe et indépendante la collecte des données dans le but de rectifier et d’améliorer la qualité de l’enseignement et de laisser l’autonomie d’action aux écoles et aux enseignants, en partenariat avec d’autres acteurs des communautés ayant à coeur le sort des jeunes (ex : CSSS, organismes communautaires, milieux d’affaires).
3. Assurer la cohérence interministérielle
Nommer un (une) ministre responsable d’assurer en permanence la cohérence des interventions de chaque ministère et de l’exécutif et assurer ainsi une valeur ajoutée à l’inclusion scolaire et sociale.
4. Générer des revenus supplémentaires
Diverses stratégies peuvent être mises de l’avant afin de générer des revenus supplémentaires dont une partie pourrait être investie en éducation :
Augmenter de 5% par année les tarifs de l’électricité selon les propositions de CYRANO et DESJARDINS. Dédier une part de ces recettes à l’éducation et l’autre part au fonds de la dette. (Estimé : entre 10 et 26G$ de surplus cumulatifs sur 5 et 10 ans). Évidemment protéger sans détour les ménages à faible revenu.
Dédier une part des revenus de Loto Québec à l’Éducation.
Nationaliser l’eau en tant que propriété collective et se donner des règles de redevances provenant des utilisateurs commerciaux; à l’exemple de l’électricité nationalisée à partir de la ressource eau et que chaque consommateur paie.
Gérer les forêts et les mines, propriétés collectives, en exigeant des redevances de la part des exploiteurs.
Accroître la valeur produite pour chaque heure travaillée. Ceci ne se résume pas en l’augmentation des heures de travail par semaine, mais à la modernisation des outils de production et à la compétence des acteurs. L’avalanche de formulaires tant décriée doit faire place à une conception plus intelligente et efficace; cela contribuera aussi à l’augmentation de la productivité.
Diminuer les effectifs au ministère de l’Éducation et procéder intelligemment à des transferts d’effectifs spécialisés et de soutien à l’école.
Réduire la taxe sur le capital des sociétés. Taxer les revenus et non les salaires des entreprises. Exiger, avec contrôle en temps réel, qu’elles investissent dans la modernisation des outils de production. Les inciter à apporter un soutien permanent aux ressources de l’école et de la société civile (organismes communautaires, d’économie sociale, fondations et autres,) qui travaillent à enrayer l’exclusion sociale des familles. Par exemple, cela peut vouloir dire : rejoindre les décrocheurs par la mise sur pied de cours pratico-pratiques, animer et soutenir les jeunes dans la conception et la réalisation de projets de quartier, mobiliser des parents et les soutenir dans des coopératives de logements sains et des espaces de vie, multiplier les ateliers sur les achats de denrées et la fabrication de repas, sur l’alphabétisation, etc.
Réduire les impôts des particuliers et augmenter les taxes sur la consommation. Évidemment, protéger sans détour les ménages à faible revenu.
Tarifer certains biens de luxe.
Procéder sur cinq (5) ans à la réduction du financement des écoles privées, dont la mission permet de choisir les élèves. Les écoles publiques devront gagner la pleine confiance des parents. Le système scolaire public doit pouvoir remplir pleinement sa mission. Les parents qui choisiront le privé devront accroître leur contribution financière.
Dédier en toute transparence les recettes qui résulteront de ces actions, a) aux services éducatifs, (en mettant l’accélérateur d’abord sur l’accès aux centres de la petite enfance pour les enfants et sur la formation professionnelle du secondaire et du collégial); b) aux services de la prévention; c) à la dette, au lieu de tout camoufler dans le fonds consolidé.
Établir les normes et assurer le financement adéquat aux institutions de formation initiale et continue des enseignants et des professionnels spécialisés en s’inspirant de la Finlande. 50% de la formation initiale consacrée aux stages encadrés dans les écoles. La connaissance des caractéristiques des jeunes ayant des handicaps et la gestion des groupes de classe, le fonctionnement en interdisciplinarité, l’apprentissage de l’animation et du
processus de prise de décision en groupe doivent faire partie intégrante des formations théoriques et pratiques.
Exiger des universités et des cégeps de faciliter l’accès aux étudiants ainsi qu’aux personnes qui sont sur le marché du travail. Le pôle universitaire Paul-Gérin-Lajoie est une initiative à succès que trop d’universités boudent. Les collèges doivent se rapprocher des milieux éloignés.
Accorder LA GRATUITÉ à tous les niveaux : droits de scolarité, matériel, transport public, et repas. Le discours néolibéral qui préconise la participation responsable aux droits de scolarité démontre clairement que nos gouvernements ne croient pas à l’urgence d’enlever du chemin cet obstacle à l’INCLUSION. La gratuité doit être réalisée en 2015 après que l’État ait mis en place les actions ci-dessus proposées.
Le logement. La gratuité doit aussi comprendre le logement. D’aucuns prétendront que cette proposition créera l’inégalité d’accès envers d’autres citoyens. Il faut avoir constamment à l’esprit que notre position est entièrement orientée vers la disparition des obstacles à l’inclusion scolaire et sociale. Des parents et des étudiants renoncent aux études collégiales et universitaires parce qu’ils ne peuvent assumer les coûts du logement que leur éloignement de l’institution exige. La priorité nationale allant à l’éducation doit inclure cette gratuité.
Le lecteur comprendra que nous demandons que les droits de scolarité exigés actuellement restent gelés jusqu’en 2015. La gratuité à l’université à un coût de 700 M$. La gratuité aux autres niveaux (repas, matériel, transport public, logement) est à mesurer.
Ce faisant, les dirigeants des institutions de formation auront alors une occasion de sortir de la dynamique d’asservissement aux commandes du privé. Ils reviendront à leur mission fondamentale, à savoir la transmission de la connaissance. Oui aux mécènes. Non à la perte d’autonomie et à la production commandée des savoirs «affairistes».
5. Impliquer les municipalités et les commissions scolaires.
Prendre les dispositions afin que les municipalités soient plus actives en matière de logements sociaux en partenariat avec les coopératives et en matière de revalorisation des espaces de vie. Ces élus municipaux contribueront à l’inclusion sociale des familles. Nous répétons que la valeur de l’inclusion exige la cohérence dans la société. L’inclusion scolaire doit compter sur l’efficacité de la lutte à la pauvreté et à la transformation des milieux et des situations des ménages en milieux défavorisés.
Confier à des instances municipales la perception de la taxe scolaire, la gestion du transport scolaire et la gestion immobilière.
Faire des commissions scolaires des instances de soutien pédagogique adaptées aux caractéristiques des communautés. Il y a moyen de réduire le nombre de ces instances. Elles seront en étroit lien avec l’Agence nationale externe et indépendante que nous proposons, sur l’application et l’adaptation des programmes nourris des résultats des recherches scientifiques. Le budget de ces instances sera inférieur à l’actuel budget de 9 G$ des commissions scolaires.
6. Valoriser la formation professionnelle
Enfin nous sommes convaincus de l’intérêt pour le Québec de procéder à des réaménagements à partir du secondaire 4, dans le but de faciliter l’orientation des élèves vers la formation générale et la formation professionnelle. En Finlande le système permet à 70% des élèves de se diriger vers la formation professionnelle contre 32% au Québec.
DE GRÂCE, NE PAS PIGER UNE OU DEUX PROPOSITIONS POLITIQUEMENT RENTABLES ET OUBLIER LA TOTALITÉ DU PANIER DES ACTIONS À RÉALISER.

TÂCHES EXCLUSIVES DE L’ÉTAT

Laisser un commentaire

POUR QUE LA COMMUNAUTÉ ET L’ÉCOLE N’EXCLUENT NI LES FAMILLES NI LES JEUNES…
QUE L’ÉTAT SE CONSACRE À SES AFFAIRES EXCLUSIVES.
C’est à l’État que revient d’agir en exclusivité, car aucune autre instance ne peut à sa place, réaliser les actions suivantes :
1. Centrer le message, au plan national, sur la promotion de l’éducation, la valorisation de la formation professionnelle et la valorisation des enseignants.
2. Se concentrer au palier central sur une loi de l’éducation axée sur l’inclusion scolaire et l’incontournable passerelle communautaire de l’inclusion sociale et sur les grands objectifs. Accorder les ressources financières en conséquence. La prolifération des lois sectorielles est contreproductive et fait la preuve que la vision et les valeurs sont fragmentées, non intégrées et non englobantes. Abolir en conséquence, lois, politiques et plans sectoriels (intimidation, décrochage, etc.) et intégrer ces dimensions dans la loi sur l’instruction publique.
3. Laisser la souplesse et le comment faire à l’école, aux CSSS, à l’enseignant et au professionnel de la santé et des services sociaux. Donc, moins de politiques, moins de plans, moins de directives (on vient récemment d’exiger des rapports annuels sur les gestes contre l’intimidation, future loi annoncée en février deux fois dans la même semaine). Les artisans du changement et de l’inclusion sauront former des brigades de professionnels qui prendront en charge une cohorte de jeunes dans leur communauté.
4. Financer des postes salariés en pédiatrie sociale et les rattacher aux CSSS.
5. Réduire les effectifs du ministère au profit d’une dotation intelligente d’effectifs spécialisés et de soutien au local. Les pays scandinaves n’ont pas plus de 300 fonctionnaires au ministère de l’Éducation !!! Le ministère québécois de l’Éducation des Loisirs et des Sports (MELS) a 20 fois plus de fonctionnaires que le Danemark.
6. Rehausser la formation des enseignants en s’inspirant du modèle médical (années de la formation initiale et durée des stages encadrés).
7. Associer le secteur privé à la sélection des futurs dirigeants en étroite collaboration avec l’école et le CSSS. Il faut absolument sortir du laxisme qui perdure dans les réseaux de services publics, caractérisé par les erreurs suivantes : «… il est un bon professionnel, il est un bon cadre, il fera un bon dirigeant… », l’entrevue de sélection de courte durée, l’absence de test de mesure de la personnalité, la prise de références par téléphone et non par des experts, la confusion des responsabilités du dirigeant et celles du conseil, l’absence d’évaluation du dirigeant orientée vers son développement lui, le seul employé engagé par le conseil. De plus, les sociétés conseil en management et les HEC sont sans doute les plus performants en formation des dirigeants.

Laisser un commentaire

UN SYSTÈME D’ÉDUCATION CENTRÉ SUR L’INCLUSION
De quel type d’éducation parlons-nous au juste? Quelle vision supporte notre propos?
Remontons aux sources. L’article 36 de la Loi sur l’instruction publique du Québec affirme que l’école « a pour mission, dans le respect du principe de l’égalité des chances, d’instruire, de socialiser et de qualifier les élèves, tout en les rendant aptes à entreprendre et à réussir un parcours scolaire ». Toujours selon le même article, l’école doit aussi « …collaborer au développement social et culturel de la communauté. Elle doit, notamment, faciliter le cheminement spirituel de l’élève afin de favoriser son épanouissement ».
Fréquenter l’école au Québec veut donc dire :
1. acquérir un ensemble de connaissances générales ou de bases;
2. adhérer – dans le sens d’intérioriser – à des valeurs et des normes qui habilitent à vivre en société, notamment à exercer son rôle de citoyen;
3. développer des compétences qui rendent aptes à gagner sa vie et à se réaliser dans le domaine d’intérêt de son choix.
En d’autres mots, l’école transmet des savoirs, des savoir-être et des savoir-faire. Ceci dans un contexte où elle se doit de favoriser l’égalité des chances pour tous et en ne perdant pas de vue qu’elle est connectée à une communauté concrète envers laquelle elle a des devoirs.
Nous avons là des finalités auxquelles nous donnons notre adhésion et qui nous indiquent la voie à suivre : un système d’éducation fondé sur la valeur centrale de l’inclusion. Une société qui a la tolérance zéro pour l’exclusion scolaire et sociale. Si l’on se fie aux résultats obtenus par d’autres pays, notamment la Finlande, l’Irlande, la Norvège et le Danemark, une telle orientation est susceptible de générer des retombées positives à la fois pour les individus et la société. Former les jeunes dans cette perspective est bénéfique à la fois pour développer notre « capital social », générer de la richesse économique et nourrir la culture collective.
Qu’est-ce qu’un système scolaire fondé sur la valeur de l’inclusion? Le gouvernement du Nouveau Brunswick définit ainsi cette notion :
« L’inclusion scolaire est à la fois une philosophie et un ensemble de pratiques pédagogiques qui permettent à chaque élève de se sentir valorisé, confiant et en sécurité de sorte qu’il puisse réaliser son plein potentiel. L’inclusion scolaire repose sur un système de valeurs et de croyances axées sur le meilleur intérêt de l’enfant et qui favorisent chez lui une participation active à ses apprentissages et à la vie scolaire, un sentiment d’appartenance, le développement social ainsi qu’une interaction positive avec ses pairs et sa communauté scolaire. Ces valeurs et ces croyances sont partagées par les écoles et les collectivités. L’inclusion scolaire est réalisée dans les communautés scolaires qui appuient la diversité, et qui veillent au mieux-être et à la qualité de l’apprentissage de chacun de leurs membres. L’inclusion scolaire se réalise par la mise en place d’un continuum de programmes et de services soit publics ou communautaires mis à la disposition de tous les élèves. Une éducation inclusive est la fondation sur laquelle se développe une société inclusive »

L’ÉCOLE, C’EST JAMAIS SECONDAIRE!

Laisser un commentaire

TROIS  RETRAITÉS PRENNENT POSITION.

Nous mettons en ligne notre document: L’ÉCOLE, C’EST PAS SECONDAIRE!   ainsi   qu’un court document: LES PROPOSITIONS DU JARDINEUR.

Ce dernier document fait état de l’expérience durant 35 ans d’un orienteur auprès d’élèves du secondaire. Vous constaterez que l’auteur de ce document souhaite que les niveaux secondaires 4 et 5 ainsi que le Cégep soient réaménagés dans le but de diriger rapidement des élèves en formation technique. Quant au document principal, les auteurs s’indignent de l’augmentation du taux de décrochage scolaire dans 20 territoires sur 72 des commissions scolaires. Voilà une preuve irréfutable que, au Québec, nous considérons l’exclusion comme une fatalité. La valeur de l’inclusion scolaire et de l’inclusion social n’est ni la priorité des québecois et ni la priorité de l’État.

Nous serons très heureux de lire vos commentaires, vos opinions et vos suggestions.

Panthère Prudente

L’ÉCOLE, C’EST PAS SECONDAIRE.

LES PROPOSITIONS DU JARDINEUR

UN PRINTEMPS QUÉBÉCOIS (2)

Un commentaire

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201202/19/01-4497579-hausse-du-decrochage-scolaire-dans-plusieurs-regions

NOTRE SYSTÈME SCOLAIRE N’ARRIVE PAS À SOUTENIR CHAQUE JEUNE

TEL QUE VOUS LE LIREZ SUR CE LIEN CI-DESSOUS, LA PRESSE CANADIENNE NOUS APPREND QUE LE DÉCROCHAGE DES JEUNES ÉLÈVES EST EN HAUSSE CHEZ NOUS. IL EST CLAIR QUE L’ENSEIGNANT NE PEUT HUMAINEMENT S’OCCUPER SEUL DES ÉLÈVES QUI ONT BESOIN D’UNE ATTENTION PERMANENTE POUR AVANCER À LEUR RYTHME.

L’ÉCOLE N’A PAS RÉSOLU L’ABSENCE DE PROFESSIONNELS SPÉCIALISÉS ET DE PERSONNEL DE SOUTIEN SUR LESQUELS L’ENSEIGNANT DOIT COMPTER EN PERMANENCE DANS SA CLASSE .CETTE CALAMITÉ DURE DEPUIS DES ANNÉES. VOILÀ LA PRINCIPALE CAUSE DE NOTRE ÉCHEC. DANS LES FAITS NOUS TOLÉRONS L’EXCLUSION SCOLAIRE COMME NOUS TOLÉRONS L’EXCLUSION SOCIALE. L’INCLUSION SCOLAIRE ET SOCIALE OU COMMUNAUTAIRE VONT DE PAIRE

JE VOUS ANNONCE QU’AVEC 4 DE MES AMIS NOUS METTRONS EN LIEN ICI ,SOUS PEU, UN TEXTE DANS LEQUEL NOUS EXPOSONS LES GRAVES LACUNES DE NOTRE SYSTÈME D’ÉDUCATION. NOUS PROPOSERONS 5 CHANTIERS ET PLUSIEURS ACTIONS À METTRE EN PLACE POUR Y REMÉDIER.

POUR L’INSTANT JE VOUS INVITE À LIRE CI-ATTACHÉ LE PARCOURS SCOLAIRE VÉCU PAR MON AMI LE CAVALEUR.

LE CAVALEUR SE SOUVIENT

UN PRINTEMPS QUÉBÉCOIS (1)

Laisser un commentaire

CE QUE CACHE LA GUERRE DES DROITS DE SCOLARITÉ.

À MON AVIS L’ACTUEL GOUVERNEMENT AFFICHE CLAIREMENT QUE L’ÉDUCATION N’EST PAS LA PRIORITÉ POUR L’AVENIR DU QUÉBEC. SA PENSÉE NÉOLIBÉRALE N’EST QUE COMPTABLE. IL NE SAIT PAS LIRE, PIRE ENCORE IL N’A PAS LA DÉTERMINATION D’APPLIQUER LES SOLUTIONS PERTINENTES DES PIERRE FORTIN,  DES JACQUES MÉNARD  ET DES CIRANO ET DESJARDINS AFIN D’AUGMENTER LES RECETTES ET DIMINUER LES DÉPENSES DE L’ÉTAT.

SES ARGUMENTS POUR JUSTIFIER LA PARTICIPATION FINANCIÈRE DES ÉTUDIANTS AUX DROITS DE SCOLARITÉ RÉVÈLENT SON INSENSIBILITÉ QUANT À L’ÉDUCATION POUR L’INCLUSION ET AJOUTENT DES OBSTACLES QUI CONTRIBUENT À EXCLURE DES JEUNES DES ÉTUDES SUPÉRIEURES.

SEULEMENT 20% DES ÉTUDIANTS SONT ADMISSIBLES AUX PRÊTS. LES ASSOCIATIONS ÉTUDIANTES ESTIMENT QUE 7,000 ÉTUDIANTS SERONT DANS L’OBLIGATION D’ABANDONNER LES ÉTUDES ET QUE SEULEMENT LE TIERS DE CE GROUPE SERAIENT ADMISSIBLES À DES PRÊTS.

QUI PLUS EST, LE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION RADIE 53,9 MILLIONS $ POUR MAUVAISES CRÉANCES.

JE SUIS POUR LA GRATUITÉ COMPLÈTE DES FRAIS EN ÉDUCATION SOIT LES DROITS DE SCOLARITÉ, LE TRANSPORT, LE MATÉRIEL DIDACTIQUE ET LE LOGEMENT.

CES COÛTS SONT DE VRAIS OBSTACLES À LA TOLÉRANCE ZÉRO DE L’EXCLUSION.  IL EXISTE DES CAUSES AUSSI GRAVES QUI MAINTIENT LE QUÉBEC À 18% DE DÉCROCHAGE, ALORS QUE CE CHIFFRE CACHE DES TAUX QUI SELON DES COMMUNAUTÉS  VONT DE 25 À 91%

JE VAIS PROCHAINEMENT DÉTAILLER SUR CES CAUSES.

EN TERMINANT JE VOUS INVITE À LIRE LE TEXTE DE SAXON, UN AMI QUI A FAIT 30 ANS À TITRE DE PSYCHOLOGUE AU PRIMAIRE.

PANTHÈRE PRUDENTE.